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Sans titre, huile sur toile, 60 x 49 cm, 1955. Étiquette de la 7e Biennale de São Paolo, 1963. © Juan Esteves pour la Galerie Frente

© Juan Esteves

Sans titre, huile sur toile, 65 x 52 cm, 1955. © Juan Esteves pour la Galerie Frente

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Samambaia, huile sur toile, 100 x 81 cm. © Juan Esteves pour la Galerie Frente

 © Juan Esteves

Peintures

Moins connues que son œuvre sculptée, Frans Krajcberg a effectué un important travail de peinture et de créations en céramique. Il peint d’abord la nature qui l’entoure et fait partie de l’atelier d’Osir Arte, où il exécute les azulejos commandés à Portinari pour les grandes réalisations architecturales du Modernisme. 

 

La peinture lui permet déjà de travailler en étroite communion avec la nature. Sa production de céramiques et ses premiers tableaux sont détruits dans l’incendie de son atelier du Paraná, en 1955. Dans les années 1956/1958, immergé dans la forêt vierge du sud de Sao Paulo, il réalise une série de paysages abstraits, les « Samanbaias » (fougères), réminiscences du Paranà. Sur des fonds de tonalités bleues, il travaille des réseaux linéaires, rehaussés de terre qui évoquent une densité végétale traversée de lumière. En 1957, il remporte avec cette série le prix du meilleur peintre brésilien à la Biennale de São Paulo, qui consacre Frans Weissmann comme meilleur sculpteur.

 

A la fin des années 1950, intoxiqué par les émanations de térébenthine, il préfère un travail plus « direct », hors du cadre contraignant de la toile. Collages, gravure, empreintes, assemblages, sculpture… l’emmènent progressivement vers d’autres formes, plus libres, plus violentes également…

Xilogravura, 37 x 31 cm, 1955
Le Visage, huile sur toile, 92 x 60 cm, 1951. © Juan Esteves pour la Galerie Frente
Paysage, huile sur toile, 51 x 67 cm, 1951.  © Juan Esteves pour la Galerie Frente

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